Après une première partie de carrière comme enseignant-chercheur à l’Université de Paris-Sud, Thierry Caquet a rejoint l’INRA de Rennes en 2001. De 2013 à 2017, il a été Chef du Département d’écologie des forêts, prairies et milieux aquatiques et Directeur du métaprogramme sur l’adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt de l’INRA. Depuis juin 2017, il est Directeur Scientifique Environnement et membre du collège de direction de l’INRA, devenu INRAE en 2020. A ce titre, il coordonne les activités de l’Institut dans les domaines du changement climatique (atténuation et adaptation), de la biodiversité, de la gestion durable des ressources naturelles et des risques naturels et environnementaux.
Thierry Caquet est membre du Comité de pilotage scientifique de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi), du Conseil d’Administration de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), du Conseil scientifique de l’Agence de la transition écologique (Ademe) et du Conseil scientifique et technique de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).
Daniel Cluzeau – UMR ECOBIO (Univ.Rennes & CNRS)
40 ans de recherches pluridisciplinaires & finalisées sur les interactions entre pratiques de gestion des sols & conditions d’assemblage de la biodiversité lombricienne (du local à l’Europe) selon 3 axes principaux.
Axe 1 – Lombriciens comme groupes de réponse aux changements d’usage et de gestion des sols
- Evaluation des impacts des activités humaines sur les assemblages des communautés lombriciennes dans des systèmes très perturbés : des sols agricoles aux sols urbains, voire complètement artificialisés.
- Démarche de validation des lombriciens comme bioindicateur de réponse aux contraintes anthropiques.
Axe 2 – Lombriciens comme groupes fonctionnels d’impact
- Contribution à l’écologie du sol via les interactions entre états structuraux des sols, bioturbation lombricienne, transfert de carbone et activités microbiennes.
- Caractérisation de la complémentarité fonctionnelle entre ces groupes lombriciens.
Axe 3 – Diffusion d’outils opérationnels et démarche participative (développement de la séquence E-R-C)
- Participation au transfert d’une boite à outils opérationnelle permettant d’évaluer l’état patrimonial ou fonctionnel de la biodiversité des sols
- Développement & valorisation d’écotechniques permettant la conservation ou la restauration des populations lombriciennes (via les corridors de la Trame Brune)
- Depuis 2011, création & coordination de l’OPVT (http://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php) qui permet une évaluation nationale et européenne de (1) l’impact des activités humaines sur l’assemblages de ces communautés et (2) des processus de restauration de ces communautés lombriciennes après changement de pratiques et de mode de gestion.
Isabelle Cousin est directrice de recherche INRAE, dans l’Unité de recherche Info&Sols à Orléans. Physicienne du sol, elle développe des recherches sur les échanges hydriques et gazeux entre les sols, l’air, et les cultures. Depuis une dizaine années, ses travaux concernent également les services de régulation rendus par les sols agricoles, en particulier la régulation du climat et la capacité des sols à stocker et restituer de l’eau, vers les plantes ou les aquifères. Ses recherches visent ainsi à apporter des propositions opérationnelles dans le domaine de la gestion quantitative de la ressource en eau en agriculture via, notamment, la maîtrise de l’irrigation et, de façon plus générale, dans le domaine de la gestion durable des agro-écosystèmes. Ces dernières années, elle a également développé des activités plus larges sur la protection des sols : elle a coordonné un projet européen et une étude nationale sur la mise au point et la cartographie, aux échelles nationale et européenne, d’indicateurs de qualité et de santé des sols.
Responsable ‘Stratégie Goodsoil’ ayant pour objectif une meilleure connaissance du sol et la préservation de l’ensemble de ses fonctionnalités.
Facilitateur sol : accompagnement aux professionnels et particuliers sur la législation sol actuelle ainsi que sur les outils développés pour la ‘stratégie goodsoil’.
Expert sol : conseils techniques en pédologie et en remédiation des sols dégradés.
Membre du board de la SSSB (Soil Science Society Belgium)
Diplômée de Sciences Po Paris en affaires publiques, de Paris I Panthéon-Sorbonne et du master de philosophie de PSL (ENS-Ulm), Margot Holvoet a un temps travaillé dans l’édition, en parallèle de plusieurs responsabilités associatives (notamment au Shift Project). Depuis plusieurs années, elle dirige des associations environnementales : d’abord France Nature Environnement Ile-de-France et désormais, l’Institut de la Transition foncière.
Battle Karimi est directrice scientifique de Novasol Experts, bureau d’étude qui dispose de l’expertise pour évaluer la qualité écologique des sols. Diplômé d’un doctorat en écologie microbienne des sols, elle a mené des recherches sur la microbiologie des sols à l’échelle de la France pendant 5 ans au sein de l’institut INRAE à l’UMR Agroécologie de Dijon. Ses travaux ont donné lieu à de nombreux articles dans des revues académiques internationales et à la production d’un ouvrage de référence sur la biodiversité du sol « L’Atlas français des bactéries du sol ». Elle met désormais son expertise en écologie des sols et en écologie microbienne au service des usagers des sols pour une meilleure prise en compte du patrimoine biologique des sols dans la gestion de ces derniers.
Petit-fils d’agriculteur, il est titulaire d’un BTS Tradicopa (transformation, distribution et commercialisation des produits agricoles) obtenu au lycée agricole d’Amiens Le Paraclet, d’une maîtrise et d’un DEA d’économie (1988) de l’université de Nantes, ainsi que d’un diplôme professionnel spécialisé au Conservatoire national des arts et métiers (1993).
Il est ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt de 2012 à 2017, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir de 2014, sous la présidence de François Hollande.
Réélu député en 2017, il quitte l’Assemblée nationale l’année suivante, après son élection comme maire du Mans.
Titulaire d’un doctorat en agrochimie de l’Institut National Polytechnique de Toulouse, Christian Mougin exerce ses activités au sein de l’Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement (INRAE) sur le Campus Agro de Palaiseau où il est Directeur de Recherche. Ses recherches concernent le développement de biomarqueurs d’écotoxicité, les mécanismes de biotransformation des xénobiotiques, la dynamique des contaminants organiques dans l’environnement, et plus globalement leurs effets sur le vivant. Recruté en 1992 au sein de la Station de Phytopharmacie de Versailles dont il a été animateur de l’équipe xénobiotiques et environnement de 2001 à 2006, il a été directeur de l’unité PESSAC de 2007 à 2014 et exerce actuellement au sein de l’UMR Ecosys. Il est directeur scientifique de la plateforme Biochem-Env depuis 2012. Il occupe également des fonctions d’animation au niveau national comme co-animateur du réseau d’écotoxicologie terrestre et aquatique (Ecotox), et de pilotage d’Infrastructures de Recherche : animateur du pilier Environnement de RARe (Ressources Agronomiques pour la Recherche) et du réseau de Plateformes Analytiques et outils mobiles d’AnaEE-France (Analyse et Expérimentation sur les Ecosystèmes). Il est également impliqué dans l’édition scientifique, l’expertise en écotoxicologie et la normalisation internationale de méthodes pour l’évaluation de la qualité biologique des sols.
Sa carrière professionnelle, au départ celle d’un universitaire, est jalonnée d’initiatives, toutes inspirées par l’envie d’entreprendre. En 1985 il crée un centre de recherche en économie régionale. Peu de temps après, il crée le premier Centre de Valorisation et de Transfert de Technologies intégré à une université, puis un cabinet Conseil pour le redressement d’entreprises en difficulté. En 2001, il créé la société GenoScreen qu’il dirige toujours aujourd’hui. Cet engagement à la direction d’une Biotech, lui vaut de siéger au Conseil du Pôle de compétitivité CNSL et d’être administrateur d’institutions qui soutiennent l’innovation et le développement industriel, comme EURASANTE, le CETI (Centre Européen des Textiles Innovants) et ADEBIOTECH.
Matthieu Valé est ingénieur agronome (ENSAIA, 2002) et docteur en Agronomie (INRA Toulouse, 2006). Ses travaux de thèse portaient sur la quantification et la prédiction de la minéralisation nette de l’azote du sol in situ, sous divers pédoclimats et systèmes de culture français (co financement ARVALIS / Terres Inovia).
Depuis 2007, il est responsable scientifique du pôle Agriculture au sein d’Auréa AgroSciences, laboratoire agronomique filiale d’ARVALIS Institut du Végétal. Ses missions portent notamment sur la mise en place d’analyses innovantes (physique et biologie du sol). Il collabore régulièrement avec les Instituts de recherche (INRAE, IRSTEA) et les Instituts techniques (ARVALIS, ASTREDHOR) dans le cadre de projets de recherche et développement (Projets CASDAR Microbioterre, OPTIFAZ, PHOSPHOBIO, IDTYPTERRES). Depuis novembre 2017, il anime le groupe « Fertilité Organique et Biologique des Sols » du COMIFER.
Il coordonne le projet AGRO-ECO SOL (2017-2023), qui vise à développer une filière technique et économique sur le diagnostic et le conseil pour une gestion agroécologique des sols cultivés, en collaboration avec l’INRAE et ARVALIS. Le projet AGRO-ECO SOL est accompagné par l’ADEME dans le cadre du programme Industrie et Agriculture éco-efficientes du programme des Investissements d’Avenir.
Alan Vergnes est enseignant-chercheur à l’Université Paul-Valéry et au CEFE où il étudie la grande faune du sol (vers de terre, fourmis…) en contexte urbain. A ce titre, il coordonne divers projets menés en étroite collaboration avec les collectivités et autres parties prenantes, comme le projet ANR BISES (Biodiversité des sols urbains) et le LLunam (Living lab Solutions fondées sur la nature dans l’aire urbaine de Montpellier).