Recruté à l’INRA, en 1969, au sein du Laboratoire de Recherches sur la Flore Pathogène dans le Sol pour travailler sur les maladies d’origine tellurique, il s’est successivement intéressé aux maladies provoquées par Leptosphaeria maculans, sur colza, Phomopsis sclerotioides sur concombre, Macrophomina sp., Verticillium dahliae et Sclerotinia sclerotiorum, sur tournesol avant de se focaliser sur les fusarioses vasculaires induites par diverses formes spéciales de Fusarium oxysporum.

Etudiant les mécanismes de résistance des sols de Châteaurenard, aux fusarioses vasculaires, il mit en évidence le rôle des populations de Fusarium oxysporum non pathogènes et de Pseudomonas fluorescents. Après avoir démontré le rôle de la compétition pour le carbone entre souches de F. oxyporum pathogène et non pathogènes et pour le fer entre Fusarium et Pseudomonas, il a sélectionné la souche de Fusarium oxysporum Fo47 pour sa capacité à protéger les plantes contre les fusarioses vasculaires et il en a étudié les différents modes d’action. Outre sa compétitivité pour le carbone, cette souche possède la capacité à induire des réactions de défense chez la plante et en particulier des réponses de type priming.  Cette souche Fo47 continue à être utilisée comme souche protectrice de référence dans de nombreuses études de par le monde. Facile à cultiver en fermenteur, puis à appliquer au sol, cette souche n’a toujours pas trouvé son marché en tant qu’agent de lutte biologique contre les fusarioses vasculaires.

Après son départ à la retraite, il a cofondé AGRENE, une petite société de recherche/développement qui travaille dans le domaine de la lutte biologique et des biostimulants de nature microbienne. Dans ce cadre il a contribué aux expérimentations ayant abouti à la mise sur le marché, par diverses sociétés, de plusieurs produits de biocontrôle et de biostimulants à base de Rhizobium, Pseudomonas, Bacillus, Trichoderma Glomales etc… 

En relation avec ses thèmes de recherche il a assumé diverses responsabilités au niveau national et international.

            Président de la Société Française de Phytopathologie

            Président du groupe Geode (Groupe d’Etude des Organismes Disséminés dans l’Environnement) devenu après la création de l’ANSES le CES (Comité d’Experts Spécialisé) « produits phytosanitaires/microorganismes)

            Président du CES « produits phytosanitaires/microorganismes » de l’ANSES

            Secrétaire Général de l’OILB (Organisation Internationale de Lutte Biologique)

            Président de la commission « méthodes alternatives de lutte » de l’Association Française de Protection des Plantes.

            Membre du CES « Matières Fertilisantes et Supports de Culture » de l’ANSES.

Il a participé a deux projets européens relatifs à la production et à l’utilisation de composts durant le 5éme PCRD et à un projet STREP relatif à la sélection et l’utilisation d’agents de lutte biologique, durant le 6 éme PCRD. Il a également participé à  l’action intégrée REBECA qui  avait pour objectif de définir les critères devant être pris en compte au niveau européen pour autoriser la mise sur le marché de microorganismes destinés à l’agriculture.

Il est l’auteur d’une centaine d’articles scientifiques et d’une quarantaine de chapitres d’ouvrages et d’articles de synthèse.

Aude Bernardon Méry is the Biomitech Business Unit Director at Gaïago SAS.

Gaïago SAS specializes in soil revitalisation with a holistic approach. In order to enlarge its portfolio, Biomitech was created in June 2023 to focus on the growth of Biocontrol activities.

Aude Bernardon Méry has been working in the biostimulants and biocontrol industry for more than 20 years. She has worked in research and development in the field of plant physiology and plant protection. She has developed skills in regulatory compliance for biostimulants and biocontrol as well.

She started her career at Rhone-Poulenc followed by Goëmar, working on the mode of action, field development and registration of biostimulants and the first stimulant of defense reactions authorized in Europe in plant protection. She occupied the position of Research Station Manager and Head of Development Department.

At Arysta and UPL, she was Biostimulant and Innovative Nutrition Product Global Manager. The target was to organize the portfolio worldwide, coordinate the R&D activities by internally project or merger/acquisition.

After several years of worldwide R&D and regulatory compliance activities, Aude Bernardon Méry would like to have an entrepreneurial project. She joined Gaïago in 2019 to support the development of the company and create the Quality, Research, Development and Regulatory departments.

Actually, she is leading Biomitech BU.

For several years she has been involved in various associations (Vegephyl, AFAIA, Académie du biocontrôle, Biotech & Santé administrator) to support Biostimulant and Biocontrol growth.

Ingénieur en Agriculture, Responsable Innovation Transfert au sein d’Arvalis, impliqué dans la Recherche, le Développement et l’Innovation Agricole via la création de partenariat, tant avec la recherche académique que les entreprises, en France comme en Europe. Animateur depuis une dizaine d’année de réseau mixte technologique nationaux dédiés à l’élicitation et à l’immunité des plantes (RMT ELICITRA et BESTIM). Impliqué dans de nombreux consortium (Biocontrôle, ABBA, LIT…) et initiatives (Institut Carnot Plant2Pro, Unilis…) visant à accélérer la mise à disposition d’Innovation pour les filières agricole (principalement en grande cultures).

Après une thèse de doctorat et des post-doctorats sur les activités biocides insecticides et antifongiques d’extraits végétaux, j’ai intégré le laboratoire GlycoMEV (Glycobiologie et matrice extracellulaire végétale) de l’Université de Rouen Normandie.

Dans un premier temps, l’immunité végétale et plus spécifiquement le piège extracellulaire de racine ou Root Extracellular Trap (RET) ont été au cœur de mes questionnements. 

Depuis mon habilitation à diriger des recherches, je porte une nouvelle thématique au sein du laboratoire GlycoMEV “Glycomolécules et Biostimulants” qui vise à mieux comprendre les mécanismes d’actions des biostimulants et des SNUBs avec un focus particulier sur les glycomolécules comme éléments de screening et comme substances à activité biostimulante. Pour répondre à cet objectif, nous utilisons une approche multi-échelles (phénologique, tissulaire, cellulaire et moléculaire).

Pour en savoir plus sur mes travaux:

http://scholar.google.fr/citations?user=I-vXlh4AAAAJ&hl=fr 

https://cv.hal.science/isabelle-boulogne

https://www.researchgate.net/profile/Isabelle_Boulogne 

Jean-Luc Cacas est Maître de Conférences à AgroParisTech, une grande école de l’Université Paris-Saclay, qui a vocation à porter une formation et une recherche de haut niveau contribuant à relever les défis actuels en matière de sciences du vivant, d’agriculture, d’environnement, d’alimentation et de santé. Co-responsable d’une spécialité de troisième année nommée « Biologie et biotechnologies pour la santé et les productions microbiennes et végétales », il est très impliqué dans les enseignements de physiologie végétale et biotechnologies vertes. Il amène notamment les étudiants à mieux comprendre et appréhender la complexité métabolique des plantes pour une exploitation durable et une valorisation optimale des ressources végétales. Issu d’un cursus universitaire, Jean-Luc Cacas mène ses activités de recherche à l’Institut Jean-Pierre Bourgin sur le site INRAE de Versailles-Saclay. Il y développe une thématique de recherche visant à comprendre les mécanismes moléculaires responsables de la réponse d’acclimatation des plantes aux stress abiotiques et de résistance aux stress biotiques. Dans ce cadre, une partie de ses activités sont dédiées à l’étude et la caractérisation du mode d’action d’une substance active d’origine bactérienne, avec pour objectif de développer et mettre sur le marché une nouvelle solution de biocontrôle dédiée à la lutte contre les maladies cryptogamiques.

Un homme dont la carrière a été étroitement liée au contact direct avec les agriculteurs mais aussi le monde de la recherche. Animé par une passion pour l’innovation agronomique, il a constamment cherché à introduire des avancées significatives pour aider l’agriculture à évoluer dans son modèle agricole. Au cours des dix dernières années, à la fois dans des grands groupes et dans une startup il a dirigé la stratégique commerciale et le développement technique des biosolutions à l’échelle européenne. Sa connaissance approfondie et son expertise dans ce domaine en font un acteur clé pour relever les défis réglementaires et agronomiques face à la réduction et la substitution des pesticides en agriculture.

Face aux enjeux réglementaires et aux impasses agronomiques créées par l’utilisation de pesticides, Damien Cariou est convaincu que la transition agroécologique repose en partie sur l’utilisation de biosolutions. Toutefois, conscient de la complexité liée à l’adoption et à la perception de ces nouveaux produits, il a fondé la société Syndev. Cette entreprise a pour mission de promouvoir ces produits tout en facilitant leur utilisation grâce à un outil d’aide à la décision. Sa vision de l’agriculture de 2030 repose sur la nécessité d’agréger des solutions pour sortir du dogme « un problème = une solution », démontrant ainsi son engagement envers une approche holistique de la transition agroécologique.

Gwennaëlle Chen est docteure en biologie cellulaire et moléculaire, spécialisée dans la biologie végétale. Elle a travaillé sur les mécanismes des défenses naturelles des plantes, notamment en étudiant le potentiel SDP (stimulateur des défenses des plantes) d’une microalgue. Puis depuis 2019, elle travaille dans le domaine des biostimulants en tant que cheffe de projets chez Axioma Biologicals. Ces projets ont pour principaux objectifs la compréhension des mécanismes d’action des biostimulants ou la création de nouveaux produits.

Agriculteur polyculteur éleveur en haute Marne sur 310 ha (190 ha pour 12 cultures, et 120 ha de prairies permanentes)

Élevage bovin à l’herbe en engraissement

Méthaniseur depuis 2010 et utilisateur de digestat

Ferme 100% bio depuis 2014

Co gérant d’un groupe de transformation avec portage des outils par 2 fermes sur un collectif de 6000ha de cultures en bio (huiles farines et graines)

Installation en 1990

Participation à Farre depuis 1994, mise en place des bonnes pratiques phytosanitaire

Certiphyto en 2010

Adhérent du premier programme dephy en 2010 avec 15 agriculteurs dont 10 sont passés en AB

Docteur en écologie microbienne, je me suis spécialisé dans l’étude des microorganismes dans l’environnement avec des applications dans les domaines des biostimulants, biofertilisants et Biocontrôle. J’ai 10 ans d’expérience dans les métiers de la recherche et développement, avec 5 ans dans la recherche académique et 5 ans dans la R&D dans le secteur privé. Je me suis ainsi spécialisé dans le montage de projets de R&D reposant sur un partenariat public/privé. Engagé dans une nouvelle aventure en temps qu’associé de IAGE depuis début 2021, où j’assure la fonction de Directeur Scientifique, je m’intéresse plus spécialement à valoriser les résultats de la recherche académique sous la forme de méthodes de diagnostic innovantes et précoce.

Ingénieur agronome spécialisée dans les productions végétales et les biosolutions en agriculture, j’ai consolidé mon expérience à travers des postes à différents maillons de la chaine de valeur des productions végétales (R&D, gestion de production, formation, marketing). La construction de projets multipartenaires au sein de l’écosystème agricole, m’a amené au fil des expériences à me spécialiser dans le développement commercial des innovations à destination des agriculteurs notamment au sein du groupe Roullier. En 2020, ma rencontre avec Ené Leppik et Alain Thibault me fait plonger dans un projet entrepreneurial sur une nouvelle technologie de biocontrôle : AGRIODOR. Depuis lors de suis en charges des opérations depuis la coordination du développement des produits jusqu’à la sécurisation de la mise en marché.

Bernard Dumas est Directeur de Recherche au CNRS et travaille sur l’immunité des plantes et le pouvoir pathogène des microorganismes. Il est directeur du Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales (LRSV CNRS – Université Toulouse III- Toulouse INP-AgroToulouse) et coordinateur du laboratoire BioPlantProducts en collaboration avec l’entreprise DE SANGOSSE dont l’objectif est de développer des produits naturels pour la protection et la stimulation des plantes.

Après quelques années dans la distribution de produits agricoles, j’ai rejoint la société Redebel en 2018. Actif dans les essais d’efficacité, de phytotoxicité et résidus, j’ai pu progressivement suivre l’évolution du marché avec l’émergence des biosolutions telles que les biopesticides et les biostimulants. Malgré les similarités avec les produits traditionnels, ces nouveaux intrants nécessitent une adaptation des techniques d’étude de leur efficacité, en conditions contrôlées, et encore davantage en champ. En 2020, j’ai pris la direction d’un projet de recherche avec deux universités belges. Ce projet a pour objectif d’améliorer nos protocoles d’étude de l’efficacité des biostimulants, en développant de nouveaux outils et en mettant en évidence les paramètres les plus pertinents à relever. Notre volonté est également d’étudier les éventuelles corrélations entre les résultats obtenus en conditions contrôlées (laboratoire, chambre de croissance, …) et ceux obtenus finalement en champ, afin de proposer un système d’étude global pertinent de l’efficacité à nos clients.

Denis Longevialle est directeur général d’IBMA France depuis janvier 2022, après avoir été secrétaire général de cette association de mai 2014 à décembre 2021*. Ingénieur agronome d’AgroParisTech, il a exercé auparavant des responsabilités dans les domaines de la communication, du marketing et du développement durable dans les secteurs de la nutrition animale (groupe NUTRECO) et des productions végétales (groupe VIVESCIA).

IBMA France est l’association française des entreprises de produits de biocontrôle. Elle réunit 31 entreprises du biocontrôle représentant 80 % du marché du biocontrôle en France.

J’ai une formation ingénieur agricole (UniLaSalle Rouen). J’ai effectué le double diplôme en dernière année (Master EcoBioValo) que j’ai poursuivi avec une thèse sur le rôle de biostimulants en lien avec l’efficience de l’azote du blé. Je suis depuis 2016 dans le domaine des biostimulants avec des expériences au sein de différentes structures (Via Végétale, Groupe Roullier, Syngenta). Aujourd’hui, je suis en charge de l’expertise technique concernant les biostimulants de Syngenta pour toutes les cultures. Nous avons développé une stratégie R&D claire et rigoureuse permettant de proposer au marché des solutions innovantes et performantes. Je serai heureux de vous partager notre méthodologie à l’occasion de ce colloque.

Christophe MAQUIN est de formation ingénieur en agriculture (ESA Angers).

Il fait carrière depuis 35 ans dans l’industrie de la protection des plantes. Au début à des postes marketing et ventes au sein de différents groupes internationaux,

Depuis 20 ans il est directeur marketing chez DE SANGOSSE. Plus récemment il est en en charge du marketing international bio contrôle et participe donc activement au développement de la stratégie des bio solutions du groupe.

Il est également membre du comité de direction de DE SANGOSSE.

Ingénieur Agro – Rennes (ENSAR) spécialisée en protection des plantes, Delphine PAUL-DAUPHIN s’appuie sur 30 ans d’expérience dans les filières végétales, en gestion, management et accompagnement de projets, de l’exploitation agricole à la structuration de filières, avec une longue expérience au sein de l’industrie phytosanitaire, le développement d’outils d’innovation et l’accompagnement d’entreprises du négoce agricole au sein de leur syndicat professionnel.

Elle vient de prendre la direction de l’Association Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie, association créée notamment en vue de porter le Grand Défi « Biocontrôle et Biostimulation pour l’Agroécologie » mis en place dans le cadre de France 2030.

Philippe Reignault est directeur du Laboratoire de la santé des végétaux et directeur scientifique de l’axe transversal Santé des végétaux au sein de l’Anses. Issu du monde universitaire où il a été Professeur en biologie et pathologie végétales, il a travaillé sur les interactions plante-microorganisme, et plus précisément sur les déterminants des pouvoirs pathogènes bactérien et fongique, le déterminisme génétique de la résistance chez une plante modèle, la caractérisation de populations de champignons phytopathogènes à différentes échelles, celle de résistance à des fongicides au sein de ces populations et sur l’induction de résistance chez les plantes via des stimulateurs de défenses ou des champignons symbiotiques dans le cadre du biocontrôle. Il a été président du Comité d’expert spécialisé Risques biologiques pour la santé des végétaux pour l’Anses, membre du Conseil scientifique de la Société nationale d’horticulture de France et est actuellement membre du panel d’experts Plant Health pour l’EFSA. Il est également membre correspondant de l’Académie d’Agriculture de France (section Sciences de la vie) au sein de laquelle il a contribué au rapport sur l’approche One Health. De par son parcours passé et ses fonctions actuelles, il est confronté à la problématique croissante des émergences ou ré-émergence des différents organismes nuisibles et bioagresseurs des plantes et à celle des outils de gestion des maladies et épidémies, et mobilise avec ses collègues des autres domaines de l’Anses une vision complémentaire et transversale des enjeux liés à la santé globale.

Docteur en physiologie végétale, spécialité phytoprotection, le Dr Saint-Macary est issue du monde agricole qu’elle côtoie depuis toujours. Chercheuse dans l’âme et de formation, l’interconnexion des connaissances agronomiques et de l’innovation scientifique pour une production agricole à moindre coût environnemental a guidé l’ensemble de son parcours professionnel. Après un master en protection et valorisation du végétal, elle a poursuivi sa spécialisation par une thèse en agronomie sur le développement de produits alternatifs au sein d’une unité mixte de recherche CNRS-Bayer CropScience. Elle s’est ensuite particulièrement attachée à mettre au point des systèmes d’évaluation et de transfert de ces produits du laboratoire au champ en développant des expérimentations en approche système, nécessaire au développement de ces nouveaux intrants. Son expertise du terrain des produits de stimulation pour la nutrition et la défense des plantes est aujourd’hui un atout majeur qu’elle met à disposition du secteur agricole à travers différents initiatives (démonstrateurs, living lab, formation universitaire et de l’enseignement agricole supérieur).

Actuellement directrice scientifique du groupe Ethicae (ex groupe Frayssinet), elle coordonne plusieurs projets de recherche d’envergure alliant ressources génétiques, outils d’aide à la décision et santé des plantes pour sa société (ANR-PRCE, PIA4 STIMCROSS). Elle participe aussi activement à des projets de recherche d’envergure nationale (PPR SUCSEED) pour définir les systèmes de culture agroécologiques disruptifs de demain en étroite collaboration avec la recherche académique. Spécialiste reconnue des produits de stimulation à l’échelle nationale et européenne, et bénéficiant d’une expérience complémentaire entre le monde de la fertilisation organique et le secteur des fournisseurs de solutions agrochimiques, il lui apparait indispensable de poursuivre l’apport d’innovations efficientes en combinant ces diverses solutions de manière transversale pour optimiser les systèmes de productions végétales actuels et à venir, en prenant en compte la rhizosphère et la durabilité du sol cultivé. Avec plus de 20 années d’expérience en recherche et développement d’intrants agronomiques innovants alternatifs (nutrition, biostimulation et stimulation des défenses des plantes), elle met également au service de l’Académie d’Agriculture de France l’ensemble de ses acquis professionnels et ses compétences pour éclairer et transmettre le déploiement de pratiques innovantes définissant de nouveaux systèmes de production performants, durables, respectueux de l’homme et de son environnement.

Jean-Pierre Sarthou est ingénieur agronome de formation et a réalisé une thèse de doctorat en agroécologie-entomologie. Il est professeur d’agronomie-agroécologie à Agro Toulouse / INP Toulouse, où il enseigne depuis 30 ans, et effectue ses travaux de recherche au CNRS (UMR CRBE – Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement). Il est spécialiste de l’approche systémique de la santé des cultures par la santé des sols et des agroécosystèmes, donc de l’échelle de la parcelle à l’échelle du paysage. Il travaille depuis plus de 10 ans sur les services écosystémiques rendus par l’agriculture de conservation, car c’est celle qui offre le meilleur potentiel pour combiner les services écosystémiques entrants (soutien et régulation biologique) avec les services sortants de type agronomique, services traditionnellement antagonistes dans les systèmes avec travail du sol. Il a à son actif de nombreuses publications scientifiques, dont plusieurs chapitres d’ouvrages, et est co-éditeur d’un livre sur l’agriculture de conservation aux éditions QUAE.

Responsable QHSE de VAL’PRIM

Travaille depuis 20 ans dans la supply chain des fruits et légumes

Spécialiste en sécurité des denrées alimentaires et déploiement de projets filières agricoles

Ingénieur ISA-Lille, Stéphanie TIPREZ a d’abord travaillé pendant 10 ans au sein du groupe Elior comme expert qualité et responsable des études marketing, puis une douzaine d’années comme chef de projet normalisation dans les domaines de la santé et de l’agro-alimentaire à AFNOR (elle a été la secrétaire de la structure de normalisation européenne CEN/TC 455 « Biostimulants des végétaux »). Elle est actuellement la Directrice du syndicat professionnel AFAÏA, où elle s’occupe notamment de l’animation du Collège Biostimulants ainsi que des actions de promotion collective et de formation, pour faire mieux connaître les biostimulants auprès des utilisateurs et aussi pour mettre en avant les activités et actions des entreprises qui les produisent et les mettent en marché.

Après une thèse et des expériences post-doctorales en recherche académique sur les interactions entre les plantes et les micro-organismes (bénéfiques ou pathogènes), je travaille depuis 10 ans à Vegenov, centre de recherche appliquée dédié au végétal basé en Bretagne. En tant que responsable R&D en Qualité et Santé des plantes, j’ai développé une expertise dans l’évaluation et la caractérisation des produits de biocontrôle et des biostimulants. Dans ce cadre, je co-anime le RMT Bestim (précédemment Elicitra) depuis 10 ans avec Arvalis, qui propose et développe le concept d’immunité agroécologique des plantes.