Recruté à l’INRA, en 1969, au sein du Laboratoire de Recherches sur la Flore Pathogène dans le Sol pour travailler sur les maladies d’origine tellurique, il s’est successivement intéressé aux maladies provoquées par Leptosphaeria maculans, sur colza, Phomopsis sclerotioides sur concombre, Macrophomina sp., Verticillium dahliae et Sclerotinia sclerotiorum, sur tournesol avant de se focaliser sur les fusarioses vasculaires induites par diverses formes spéciales de Fusarium oxysporum.

Etudiant les mécanismes de résistance des sols de Châteaurenard, aux fusarioses vasculaires, il mit en évidence le rôle des populations de Fusarium oxysporum non pathogènes et de Pseudomonas fluorescents. Après avoir démontré le rôle de la compétition pour le carbone entre souches de F. oxyporum pathogène et non pathogènes et pour le fer entre Fusarium et Pseudomonas, il a sélectionné la souche de Fusarium oxysporum Fo47 pour sa capacité à protéger les plantes contre les fusarioses vasculaires et il en a étudié les différents modes d’action. Outre sa compétitivité pour le carbone, cette souche possède la capacité à induire des réactions de défense chez la plante et en particulier des réponses de type priming.  Cette souche Fo47 continue à être utilisée comme souche protectrice de référence dans de nombreuses études de par le monde. Facile à cultiver en fermenteur, puis à appliquer au sol, cette souche n’a toujours pas trouvé son marché en tant qu’agent de lutte biologique contre les fusarioses vasculaires.

Après son départ à la retraite, il a cofondé AGRENE, une petite société de recherche/développement qui travaille dans le domaine de la lutte biologique et des biostimulants de nature microbienne. Dans ce cadre il a contribué aux expérimentations ayant abouti à la mise sur le marché, par diverses sociétés, de plusieurs produits de biocontrôle et de biostimulants à base de Rhizobium, Pseudomonas, Bacillus, Trichoderma Glomales etc… 

En relation avec ses thèmes de recherche il a assumé diverses responsabilités au niveau national et international.

  •             Président de la Société Française de Phytopathologie
  •             Président du groupe Geode (Groupe d’Etude des Organismes Disséminés dans l’Environnement) devenu après la création de l’ANSES le CES (Comité d’Experts Spécialisé) « produits phytosanitaires/microorganismes)
  •             Président du CES « produits phytosanitaires/microorganismes » de l’ANSES
  •             Secrétaire Général de l’OILB (Organisation Internationale de Lutte Biologique)
  •             Président de la commission « méthodes alternatives de lutte » de l’Association Française de Protection des Plantes.
  •             Membre du CES « Matières Fertilisantes et Supports de Culture » de l’ANSES.

Il a participé a deux projets européens relatifs à la production et à l’utilisation de composts durant le 5éme PCRD et à un projet STREP relatif à la sélection et l’utilisation d’agents de lutte biologique, durant le 6 éme PCRD. Il a également participé à  l’action intégrée REBECA qui  avait pour objectif de définir les critères devant être pris en compte au niveau européen pour autoriser la mise sur le marché de microorganismes destinés à l’agriculture.

Il est l’auteur d’une centaine d’articles scientifiques et d’une quarantaine de chapitres d’ouvrages et d’articles de synthèse.

Philippe Billet est Professeur de droit (U. Lyon 3), directeur de l’Institut de droit de l’environnement de Lyon (UMR 5600 – EVS-IDE). Il travaille sur la question de la protection juridique des sols depuis une vingtaine d’années, sous tous ses aspects (services écosystémiques, qualité, densification, labellisation, propriété…) et participe au projet « Dijon, territoire modèle du système alimentaire durable de 2030 » dont il coordonne la composante juridique.

Après une expérience d’onze ans dans une société semencière en céréales et protéagineux, Claude BIZIEUX a animé l’équipe commerciale de la Coopérative CAMN (maraichage, vigne, arboriculture , horticulture-pépinières).

Dans cette continuité, il a dirigé le pôle approvisionnement, puis le Conseil d’administration lui a confié la direction générale en 2022.

La CAMN est très engagée depuis 30 ans dans le bio, le biocontrôle et la combinaison des solutions cultures.

Après une première partie de carrière comme enseignant-chercheur à l’Université de Paris-Sud, Thierry Caquet a rejoint l’INRA de Rennes en 2001. De 2013 à 2017, il a été Chef du Département d’écologie des forêts, prairies et milieux aquatiques et Directeur du métaprogramme sur l’adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt de l’INRA. Depuis juin 2017, il est Directeur Scientifique Environnement et membre du collège de direction de l’INRA, devenu INRAE en 2020. A ce titre, il coordonne les activités de l’Institut dans les domaines du changement climatique (atténuation et adaptation), de la biodiversité, de la gestion durable des ressources naturelles et des risques naturels et environnementaux. 

Thierry Caquet est membre du Comité de pilotage scientifique de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi), du Conseil d’Administration de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), du Conseil scientifique de l’Agence de la transition écologique (Ademe) et du Conseil scientifique et technique de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).

Nicolas CHEMIDLIN PREVOST-BOURE est professeur d’écologie microbienne à l’Institut Agro Dijon et membre de l’UMR Agroécologie. Spécialisé en écologie des communautés microbiennes des sols, il s’intéresse particulièrement à leur biogéographie pour mieux comprendre leur dynamiques spatiales et temporelles en lien avec les facteurs de l’environnement et les pratiques agricoles à des échelles paysagères. De manière plus finalisée, il les intègre dans des approches pluridisciplinaires visant à contribuer à la durabilité des filières agri-alimentaires. Il a contribué à plusieurs chapitres d’ouvrages et ouvrages dont l’Atlas français des bactéries du sol (https://leclub-biotope.com/fr/librairie-naturaliste/1076-atlas-francais-des-bacteries-du-sol; 2018), et anime des projets de recherche fondamentale et collaboratifs impliquant des acteurs du monde agricole et des filières agri-alimentaires.

Emploi actuel: Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Montpellier, France, Directeur de Recherche (depuis 2011). Directeur de l’UMR Eco&Sols depuis 2019.

Principal emploi antérieur: Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), Cadarache, France, Chercheur (1994-2011)

Formation: Doctorat, Université de Montpellier, France 1992, Physiologie Végétale

Activité de recherche: Laurent Cournac est un écophysiologiste avec env. 20 ans d’expérience initiale dans le domaine de la photosynthèse, de la bioénergétique et du métabolisme carboné des plantes et des microorganismes. Il a ensuite rejoint l’IRD en 2011 pour développer une recherche sur les mécanismes gouvernant l’acquisition et l’allocation du carbone par les plantes, et leur impact sur le fonctionnement des communautés du sol, en particulier dans des systèmes agroforestiers en contexte Soudano-Sahélien. Les principales thématiques de recherche abordées visent : à l’échelle de la plante à comprendre les déterminants génétiques de l’exsudation racinaire chez les céréales sahéliennes et leurs effets sur les communautés du sol, et à l’échelle du système de culture à appréhender les impacts des amendements organiques (y compris ligneux) sur les performances des cultures et le fonctionnement du sol. Ces recherches dont le déterminant commun est d’examiner des leviers agroécologiques pour l’intensification durable des systèmes de culture, sont dans leur majorité menées dans des projets internationaux multidisciplinaires où LC a souvent exercé un rôle de coordination. Il est actuellement directeur de l’unité mixte de recherche Eco&Sols (Ecologie Fonctionnelle et Biogéochimie des Sols et des Agrosystèmes; IRD/INRAE/CIRAD/Institut Agro Montpellier; http://www.umr-ecosols.fr) et anime un groupe de travail institutionnel sur l’agroécologie au niveau de l’IRD.

Liste de publications: https://orcid.org/0000-0003-0371-938X

Né en plein cœur de la Bourgogne à Beaune en Côte d’Or, il obtient son DNO en 1998 à l’Université de Bourgogne. Durant 6 ans, il occupe le poste de régisseur d’un domaine en création dans le nord de la côte d’or, et commence à être sollicité pour des missions de conseils œnologiques en Corse puis en vallée du Rhône. Suite au décès du propriétaire et au changement de cap du domaine Bourguignon, il décide de se consacrer au conseil oenologique, de créer sa société, et vient s’installer aux alentours de Châteauneuf-du-Pape dans le Vaucluse.

Il développe cette société de Consulting en s’intéressant de plus en plus au terroir et aux sols. En 2020 la société s’agrandit avec le recrutement de deux personnes pour travailler sur le terroir, la vie des sols et la quête de plus d’identité et de minéralité dans les vins. Il crée la Méthode TERROIRISTâ, unique en France, qui allie géologie, pédologie, fonctionnement du sol tant au niveau physique que chimique, le fonctionnement racinaire, les mesures de bio électronique des sols, la signature minérale des sols ainsi que leur répercussion dans les vins.

Aujourd’hui l’équipe compte 5 consultants, conseille une centaine de propriétés sur un secteur qui couvre la vallée du Rhône Nord et Sud, le Languedoc, la Provence, La Corse, le Beaujolais la Bourgogne et la Suisse.

Laure Gontier est responsable de programmes d’expérimentation au sein de l’Institut Français de la Vigne et du Vin, organisme d’ingénierie qui élabore des références techniques nécessaires aux progrès de la filière viti-vinicole. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur agronome avec une spécialisation en génie de l’environnement, elle mène depuis 2002 des travaux de recherche appliquée sur l’impact des pratiques viticoles sur la qualité des eaux et des sols. Ses travaux, menés en concertation avec les viticulteurs, sont transférés sous forme d’articles techniques et de formations afin de promouvoir la gestion durable des sols viticoles. Depuis 2022, Elle co-anime l’enjeu transversal qualité des sols viticoles au sein de l’IFV.

Damien GRIZARD, titulaire d’un Doctorat d’Université, spécialité : Pharmacognosie et Nutrition, occupe la fonction de Directeur Innovation au sein de la société EFIKA Sol. Il agit aussi en tant que conseil stratégique pour le compte de GENE&GREEN TK (https://www.gene-greentk.com).

Damien GRIZARD développe depuis plus de vingt ans des préparations microbiennes destinées à l’agriculture. Ainsi, sa large expérience, lui confère une vision intégrée quant aux éléments agronomiques (identification des besoins issus du « terrain »), industriels, réglementaires, mais aussi économiques (chaîne de valeur et connaissance des filières d’agrofournitures) qui régissent la mise sur le Marché de ces alternatives à la fertilisation et à la protection phytosanitaire conventionnelles.

Catherine Hénault est directrice de recherches INRAE. Elle travaille dans l’UMR AgroEcologie à Dijon. Elle a commencé son parcours professionnel dans cette unité puis a réalisé un postdoctorat à l’Université de Stirling en Ecosse. Elle a été la Directrice de l’unité de recherches en sciences du sol à Orléans de 2010 à 2018 puis a repris ses recherches à Dijon.

Ses travaux de recherches portent sur les émissions de gaz à effet de serre par les sols incluant des quantifications à différentes échelles spatiales, l’étude des processus microbiens impliqués et leur modélisation. Actuellement, elle travaille sur le développement de solutions pour les réduire d’un point de vue biotechnique et socio-économique en vue de leur application in situ.

1983- Thèse de Docteur-Ingénieur en Sciences Agronomiques de l’INPL- Université Nancy I

1991- Habilitation à diriger des recherches (HDR), Université Nancy I.

Fonctions occupées

2004-2016      Directeur de l’Institut de Biologie Environnementale et de Biotechnologie (iBEB/DSV/CEA)

2018-2022      Directeur de la Fédération de Recherche ECCOREV (“ÉCosystèmes COntinentaux et Risques EnVironnementaux”, FR 3098).

Conseils scientifiques

  • Membre nommé du Conseil scientifique et de suivi de la Grottes de Lascaux (DRAC Aquitaine, depuis 2018)
  • Président du Conseil Scientifique “Génomique, métagénomique environnementale” de France-Génomique (Infrastructure Nationale en Biologie-Santé, PIA) (2012-2018).
  • Président du Conseil Scientifique du Labex DRIIHM (depuis 2015). Membre du COS du Labex DRIIHM
  • Membre de l’International Scientific Advisory Board de AnaEE-S (PIA) (depuis 2013)
  • Membre de l’International Scientific Advisory Board de France Génomique (depuis 2013)
  • Membre de l’International Scientific Advisory Board Infrastructure de recherche (RI), Centre de ressources biologiques pour l’agronomie (‘RARe’ et ‘AgroBRC-RARe’)

Thématiques de recherche

Ma formation scientifique de base est la biologie végétale, la microbiologie, l’agronomie et l’écologie microbienne. Mon principal domaine de la recherche depuis 1980 est l’écologie microbienne de la rhizosphère des plantes, y compris la taxonomie et la phylogénie (description de nouvelles espèces bactériennes, diversité bactérienne), la physiologie (fixation biologique de l’azote et de la production d’exopolysaccharides) et la biologie moléculaire. J’ai étudié la réponse adaptative des bactéries à des contraintes environnementales variées (éléments traces métalliques, irradiation gamma, cyanotoxines, dessiccation…).

Olivier Husson (Ph.D, HDR) est agronome/ agroécologue au CIRAD. Depuis 30 ans, ses travaux portent sur l’ (é)co-conception de systèmes de cultures agroécologiques durables dans une large gamme de milieux (Afrique de l’Ouest, Madagascar, Asie du Sud-Est). Depuis une douzaine d’années, ils se concentrent sur le développement d’une approche de la santé unique (en commençant par les sols et les plantes) à travers le maintien dynamique et spatialisé des équilibres pH-potentiel redox, à différentes échelles.

Ingénieur agronome diplômé de l’ENSA Toulouse, âgé de 57 ans, Stéphane Jézéquel a développé son expertise scientifique et son expérience de terrain depuis son entrée à l’ICTF en 1990 en tant qu’ingénieur régional en PACA. Fort de sa vision prospective et systémique de l’agriculture, investi notamment dans les actions de la filière du blé dur et confronté dès le début des années 2000 aux impacts du dérèglement climatique sur la rentabilité et la qualité des productions de céréales dans le Sud-Est, il a orienté les travaux de la station d’expérimentation de Gréoux vers la recherche de voies d’adaptation – y compris systémiques : agriculture de conservation des sols-  en tissant des partenariats régionaux, nationaux et internationaux.

Aux côtés du directeur général, Norbert Benamou, Stéphane Jézéquel est directeur scientifique d’ARVALIS depuis janvier 2021, en charge de la veille et de la prospective pour définir la stratégie scientifique de l’institut, en appui au pilotage du programme.

Battle Karimi est directrice scientifique de Novasol Experts, bureau d’étude qui dispose de l’expertise pour évaluer la qualité écologique des sols. Diplômé d’un doctorat en écologie microbienne des sols, elle a mené des recherches sur la microbiologie des sols à l’échelle de la France pendant 5 ans au sein de l’institut INRAE à l’UMR Agroécologie de Dijon. Ses travaux ont donné lieu à de nombreux articles dans des revues académiques internationales et à la production d’un ouvrage de référence sur la biodiversité du sol « L’Atlas français des bactéries du sol ». Elle met désormais son expertise en écologie des sols et en écologie microbienne au service des usagers des sols pour une meilleure prise en compte du patrimoine biologique des sols dans la gestion de ces derniers.

Expertise en biologie du développement des plantes, interactions plantesmicroorganismes
symbiotiques et biologie des systèmes


Formation
2008 Habilitation à Diriger des Recherches Sciences de la vie, Université Montpellier 2
1999 Thèse de doctorat en Physiologie végétale, Université Montpellier 2
19931997 Elève à l’Ecole Normale Supérieure, Paris, France


Carrière
Depuis 2010 Directeur de Recherche, IRD, UMR DIADE, Montpellier (France)
20012010 Chargé de Recherche IRD, IRD Montpellier (France)
19992001 Stage postdoctoral, Université de Cambridge (GrandeBretagne)


Responsabilités collectives
2021 Viceprésident du Conseil Scientifique de l’IRD
20122021 Codirecteur Laboratoire Mixte International LAPSE (www.lapse.ird.fr), Sénégal
Coresponsable du Parcours de Master Biotechnologie et Amélioration des Plantes Tropicales du
Master BiologieAgrosciences de lUniversité de Montpellier
Participation à des expertises collégiales pour l’Union Européenne et l’Agence Française de
Développement (AFD)

Diplômée d’AgroParisTech en 2014, passionnée par les jeux d’acteurs et dynamiques de co-construction, et désireuse de s’impliquer dans la transition écologique de notre société, Pauline a d’abord fait un détour par l’association Orée autour des thématiques de l’économie circulaire et du territoire. Elle rejoint l’association Noé en 2017 afin de revenir aux sujets de l’agriculture et l’environnement sur lesquels elle s’était spécialisée lors de sa formation initiale. Son rôle est aujourd’hui d’inciter et d’accompagner les acteurs de l’agroalimentaire à soutenir leurs fournisseurs agricoles pour l’adoption de systèmes de production favorisant la biodiversité dans les territoires agricoles.

Petit-fils d’agriculteur, il est titulaire d’un BTS Tradicopa (transformation, distribution et commercialisation des produits agricoles) obtenu au lycée agricole d’Amiens Le Paraclet, d’une maîtrise et d’un DEA d’économie (1988) de l’université de Nantes, ainsi que d’un diplôme professionnel spécialisé au Conservatoire national des arts et métiers (1993).

Il est ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt de 2012 à 2017, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir de 2014, sous la présidence de François Hollande.

Réélu député en 2017, il quitte l’Assemblée nationale l’année suivante, après son élection comme maire du Mans.

Christine LE SOUDER est ingénieure agronome (INAGP 1984) et titulaire d’un Doctorat de l’INAGP en Science du sol (1990). Elle intègre ARVALIS en 1991 comme ingénieure R&D spécialisée en fertilisation des cultures ; la mission est de produire des références, de construire des méthodes et outils et de les transférer afin d‘aider les agriculteurs à répondre à leurs objectifs de production, en quantité et qualité, et de respect des contraintes environnementales.

Elle s’implique au sein de l’association du COMIFER, en devenant animatrice du groupe de travail sur la fertilisation PK de 1997 à 2014, puis en assurant la fonction de Présidente de cette association de 2014 à 2018.

Depuis 5 ans, elle s’investit plus largement dans les préoccupations du sol et de sa fertilité, en particulier par son implication dans le projet Agro-Eco Sol, porté par AUREA (financement PIA, accompagné par l’ADEME).

Docteur en Biologie de l’université de Nice, Justine Lipuma a effectué une thèse à l’Institut Sophia Agrobiotech (UMR INRA 1355, CNRS 7254, UNS) soutenue en juillet 2015, sur les interactions plantes/micro-organismes (titre : « l’Etude de l’interaction symbiotique avec Medicago sp. »). Elle a ensuite poursuivi son activité de recherche en partenariat avec l’université de Turin dans le laboratoire du Dr. Paola Bonfante, où elle a travaillé sur la question de l’interaction symbiotique mycorhizienne (J. Lipuma, A. Salvioli, et al., ISME Journal 2017). Consciente de l’importance des mycorhizes et soucieuse de valoriser les recherches réalisées au laboratoire, Justine a co-créé la Deeptech MYCOPHYTO, qu’elle préside depuis sa création. Après une entrée à l’incubateur PACA EST en 2016, la société en SAS a été créée en 2017. 

  • Levée de fonds de 1.4 million d’euros en 2019
  • Levée de fonds de 4.1 millions d’euros en 2022
  • Un espace de production quadruplé
  • Un effectif en hausse : + de 20 collaborateurs
  • 30 clients récurrents répartis sur 4 filières
  • 15 prix gagnés dont 2 internationaux
  • Des nouveaux locaux avec un laboratoire high tech (Grasse Biotech)
  • Deux brevets en cours de dépôt
  • 3 nouveaux Projets de Recherche | Innovation (PIRDI, plan de relance INRIA, Plan de relance INRAE)

Mr Mandin François, 59 ans, agriculteur à Luçon en Vendée en bordure du marais poitevin. Dans une ferme en polyculture et élevage sur une superficie de 330 ha de culture et 80 ha de prairie permanente. Associés au sein du GAEC SAPEV, composé de 4 agriculteurs, ils pratiquent l’agriculture de conservation des sols (ACS) depuis plus de 20 ans.

Après avoir été très engagé au sein des GEDA vendéens, il a découvert à la fin des années 90 l’ACS et a participé à la création de l’apad centre atlantique 10 ans plus tard. La découverte essentielle pour lui a été de comprendre que le sol était le cœur du métier des agriculteurs et non pas le produit qui en est issu. Après avoir travaillé sur le projet agrinov avec les spécialistes du sols  en France, il s’est engagé dans le développement du réseau de l’APAD( association de promotion de l’agriculture durable) et en est devenue président en 2018.

Comprendre que le changement de paradigme pour les agriculteurs doit s’appuyer sur l’acquisition de compétences multiples qui se transmettent de paire à paire et que l’ACS est un système complet et non pas une succession de technique. Pour lui, la vie du sol, son amélioration continue  doit être au service d’une production en quantité, qualité et  à un prix adapté pour nos concitoyen  et en même temps porter une protection des milieux, de l’eau, de la biodiversité.

Recruté à L’INRAE en 2005 après un doctorat réalisé au laboratoire d’Ecologie Microbienne de l’Université de Lyon 1, Pierre-Alain Maron est actuellement directeur de recherches au sein de l’UMR Agroécologie, INRAE Dijon. Spécialiste en écologie microbienne du sol, il anime des travaux sur le rôle de la diversité microbienne dans le fonctionnement du sol et sur l’impact des pratiques agricoles sur la qualité microbiologique des sols. Au cours de sa carrière, il a contribué au développement d’outils moléculaires de caractérisation de la diversité des communautés microbiennes basés sur l’analyse de l’ADN et des protéines extraits du sol. Il transfert également son expertise pour améliorer la prise en compte de la biodiversité du sol pour opérer la transition vers des modèles de développement plus durables; à savoir la transitions agroécologique en systèmes agricoles et le retour de la nature en vielle en systèmes urbains.

Philippe Michonneau est Docteur en Physiologie, biochimie et biologie moléculaire végétale de l’Université de Poitiers. Il a travaillé sur l’adaptation des végétaux aux stress biotiques et abiotiques et sur le transport des nutriments dans les tissus végétaux (phloème et xylème). En 2010, Philippe Michonneau intègre la Société coopérative agricole de la région d’Arcis-Sur-Aube (SCARA), comme responsable du pôle Agronomie Innovation et services. La stratégie de la SCARA tournée vers la production de céréales de qualité dont les itinéraires techniques répondent aux exigences des filières comme Lu’Harmony, Harrys, Culture Raisonnée Controlée (CRC®), baby food (Blédina), amène l’équipe agronomique de la SCARA à développer des projets de recherche. Ces dernières années, les principales innovations, que le Pôle agronomie de la SCARA a développé pour ces adhérents, sont : l’analyse de la sève xylémienne et les analyses microbiologiques de sol.

Les analyses de la sève permettent d’ajuster la fertilisation azotée ainsi que les apports en soufre, phosphore, magnésium et oligoéléments selon les besoins des plantes en tenant compte de leur pédoclimat. Les analyses microbiologiques de sol (bactérie, champignon, mycorhization, indice de minéralisation…), permettent d’obtenir des indicateurs sur l’état biologique des parcelles et d’accompagner les agriculteurs sur la gestion de leur rotation et des intercultures, sur le travail du sol et la maitrise des apports de matières organique. De 2019 à 2023, Philippe Michonneau à co-encadrer une thèse CIFRE financé par la SCARA en collaboration avec Christian Bockstaller et Nadia Michel du laboratoire agronomie et environnement de l’INRAe et de l’Université de Lorraine. Cette thèse a été soutenue par Emma SOULE intitulée « Evaluer la durabilité des exploitations agricoles d’un territoire à l’aide d’une méthode multicritère : intégration des impacts environnementaux et des services écosystémiques ». Par ce travail, les agriculteurs et les équipes techniques de la coopérative, disposent d’un outil permettant de diagnostiquer les exploitations et de mesurer les progrès générés par l’intégration des innovations de la SCARA.

Ingénieur Agronome. 1986. SupAgro Montpellier.

Doctorat (Ph. D.), Microbiologie du Sol. 1993. Texas A&M University.

HDR. 1997. Université Claude Bernard (Lyon 1).

 

Professeur d’Université. Depuis 1997.

  • UMR CNRS 5557 Ecologie Microbienne, Université Lyon 1, Villeurbanne.
  • Co-responsable de l’équipe de recherche Rhizosphère.
  • Principaux projets en cours : Biodiversa SuppressSOIL, ANR Deep Impact, DRAC Lascaux-2.

Je m’intéresse à l’écologie des microorganismes dans la rhizosphère des plantes, et notamment à la relation entre génétique/histoire évolutive de la plante et diversité microbienne, au fonctionnement des sols résistants aux maladies, et aux bactéries PGPR dans un contexte de biocontrôle ou de phytostimulation (nutrition minérale et résistance au stress).

Agronome de formation, il a plus de 20 ans d’expérience dans la recherche et développement d’agents de lutte biologique et de biostimulants pour l’agriculture. Actuellement, il gère le département Innovation LALLEMAND PLANT CARE pour développer de nouvelles solutions microbiologiques pour les agriculteurs. Il a été Membre du conseil d’administration de l’UNIFA (Union Nationale des Industries de la Fertilisation), d’IBMA (International Biocontrol Manufacturers Association)  et Vice-président de l’EBIC (European Biostimulant Industry Consortium). Il est aussi producteur de thé et café dans le sud de la France.

Matthieu Valé est ingénieur agronome (ENSAIA, 2002) et docteur en Agronomie (INRA Toulouse, 2006). Ses travaux de thèse portaient sur la quantification et la prédiction de la minéralisation nette de l’azote du sol in situ, sous divers pédoclimats et systèmes de culture français (co financement ARVALIS / Terres Inovia).

Depuis 2007, il est responsable scientifique du pôle Agriculture au sein d’Auréa AgroSciences, laboratoire agronomique filiale d’ARVALIS Institut du Végétal. Ses missions portent notamment sur la mise en place d’analyses innovantes (physique et biologie du sol). Il collabore régulièrement avec les Instituts de recherche (INRAE, IRSTEA) et les Instituts techniques (ARVALIS, ASTREDHOR) dans le cadre de projets de recherche et développement (Projets CASDAR Microbioterre, OPTIFAZ, PHOSPHOBIO, IDTYPTERRES). Depuis novembre 2017, il anime le groupe « Fertilité Organique et Biologique des Sols » du COMIFER.

Il coordonne le projet AGRO-ECO SOL (2017-2023), qui vise à développer une filière technique et économique sur le diagnostic et le conseil pour une gestion agroécologique des sols cultivés, en collaboration avec l’INRAE et ARVALIS. Le projet AGRO-ECO SOL est accompagné par l’ADEME dans le cadre du programme Industrie et Agriculture éco-efficientes du programme des Investissements d’Avenir.