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Stéphane Bruzaud est Professeur à l’Université de Bretagne-Sud à Lorient. Il a obtenu un Doctorat en chimie des polymères à l’Université de Bordeaux pour des recherches dédiées à la polymérisation anionique de cyclosilazanes. Il a par la suite entrepris un post-doctorat à l’Université de Bordeaux où il a étudié la polymérisation d’oléfines fonctionnelles en présence de catalyseurs métallocènes. Stéphane Bruzaud a été nommé Maître de Conférences à l’Université de Bretagne-Sud en 1996 et il a défendu son Habilitation à Diriger des Recherches en 2006.

Après 10 ans de recherche sur les nanocomposites à charges lamellaires élaborés principalement par polymérisation in situ, Stéphane Bruzaud s’est spécialisé dans l’étude et l’ingénierie des biopolymères, de leur production à partir de ressources renouvelables jusqu’à leur fin de vie. Ses activités concernent le développement d’approches vertueuses pour l’élaboration (à travers l’utilisation de procédés de biotechnologie à partir de co-produits, par exemple) et pour la formulation de bioplastiques (mélanges entre biopolymères et/ou incorporation de charges naturelles). Il a aussi dirigé plusieurs programmes ou thèses sur le recyclage et sur la (bio)dégradation de ces polymères dans différents environnements (photo-oxydation, irradiation gamma, sol, eau de mer, etc.). Stéphane Bruzaud est partenaire scientifique de l’Expédition TARA et de l’Expédition MED qui s’intéressent à la pollution des mers et des océans par les microplastiques. Dans ce cadre, il a développé des méthodologies innovantes permettant d’extraire et de caractériser les microparticules plastiques prélevées en mer ou sur les plages. Ces études illustrent et confirment tout l’intérêt de développer des matériaux plus respectueux de l’environnement pouvant constituer une alternative vertueuse et réaliste aux matières plastiques habituellement utilisées.

Stéphane Bruzaud est impliqué dans de nombreux projets collaboratifs nationaux et internationaux (Financements : Europe, Ministère de la Transition Écologique, CNRS, ADEME, Région Bretagne, TASSILI, etc.) mais aussi dans des recherches contractuelles en lien direct avec des entreprises (L’Oréal, Total, Bic, Lessonia, Silab, Europlastiques, Séché Environnement, Triballat-Sojasun, Elixance, etc.). Stéphane Bruzaud est auteur d’environ 70 articles à comité de lecture, 02 chapitres d’ouvrages et il a supervisé 15 doctorants.

Il dispense des enseignements en Licence et en Master à la Faculté de Sciences de l’Université de Bretagne-Sud. Les disciplines qu’il enseigne actuellement sont la chimie organique, la synthèse des polymères, les biopolymères, les nanocomposites, la dégradation des polymères, etc.

Enfin, après avoir dirigé la section Grand Ouest du Groupe Français des Polymères (GFP) pendant 6 ans, il est aujourd’hui membre du Conseil d’Administration du GFP.

Site du Laboratoire :       http://irdl.fr

Page personnelle :          http://people.irdl.fr/stephane-bruzaud

Xavier Cousin est un chercheur de l’INRAE travaillant à IFREMER. Après une formation initiale en biologie moléculaire et du développement, X. Cousin a progressivement développé son activité centrée sur la compréhension des effets des facteurs de stress sur la physiologie des poissons, en particulier les polluants. Il se concentre sur les fonctions ou les processus, en particulier le comportement et la reproduction, des fonctions essentielles pour que les individus contribuent efficacement à la population et sur l’identification des mécanismes moléculaires sous-jacents. Il a également participé à l’élaboration d’une ligne directrice technique de l’OCDE pour l’évaluation de l’activité œstrogénique in vivo (TG 250 EASZY) et possède une grande expérience de l’utilisation de la TG 236 utilisant le poisson-zèbre ou adaptée au medaka marin. Au cours des dernières années, il a coordonné ou participé à des projets nationaux et européens visant à comprendre les effets de l’exposition à vie à plusieurs mélanges de polluants sur la physiologie des poissons et les conséquences sur leur progéniture sur plusieurs générations et plus récemment, trois projets consacrés aux microplastiques et un projet dédié à la compréhension de la perturbation endocrinienne précoce sur les poissons.

S. Domenek s’intéresse depuis 12 ans au développement des emballages biosourcés et biodégradables performants par la formulation et la valorisation des coproduits agricoles tout en assurant leur sécurité sanitaire par des méthodes innovantes d’analyse de risque (plus de 10 projets nationaux ou industriels (deux coordinations), 12 thèses de doctorat encadrées). Actuellement elle construit une chaire de mécénat multi-acteurs pour développer des matériaux éco-conçus en respectant les contraintes et besoins de des industriels producteurs, utilisateurs et du traitement de fin de vie.

Chaire partenariale CoPack : co-développer des emballages éco-compatibles pour la transition écologique

 

Face à l’urgence écologique et la demande sociétale pour l’amélioration des emballages, les acteurs de la recherche publique et privée, de la vie publique et les associations ont réagi et développé des alternatives avec des approches complémentaires : i) développement de polymères compostables et pour certains d’entre eux biosourcés et ii) préférence pour des résines et designs recyclables, contenants re-utilisables, iii) augmentation de l’usage d’emballages en papier. Cependant, ces actions ont été menées en ordre dispersé et avec des stratégies extrêmement diverses. Bien que l’emballage soit un objet qui se transmet de main en main tout au long de la chaine d’approvisionnement, cette filière accuse un déficit d’intégration. L’ambition de la chaire partenariale de mécénat Co-Pack est de revisiter les concepts et systèmes d’emballage en les considérant dans leur globalité (emballage primaire, secondaire, tertiaire), dans leur contexte d’utilisation réelle et en prenant en compte le traitement de fin de vie afin de développer des outils de conception, produits et procédés innovants. Ainsi la chaire travaillera pendant 5 ans pour répondre à 3 objectifs spécifiques  

·        Comprendre pour fluidifier la filière d’approvisionnement depuis les producteurs (résines, transformateurs) jusqu’aux centres de traitement de déchets en passant par les industries alimentaires, GMS et acteurs des circuits logistiques, consommateurs représentés par leurs associations

·        Agir pour amener des nouvelles solutions d’emballage éco-conçu sur le marché pour contribuer à l’écoconception des biens de consommation

·        Communiquer pour restaurer la confiance des consommateurs dans la parole scientifique et développer une médiation vis-à-vis des instances de la vie publique. Cette initiative est ouverte à tous pour relever ce défis immense qui ne peut être réussi qu’ensemble.

De formation juridique en droit civil, affaires, DEA de fiscalité, Faculté d’Assas-Panthéon, Paris, Christophe Doukhi-de Boissoudy, après un début d’activité dans le domaine juridique et fiscal a, depuis 1996, consacré sa vie professionnelle à accompagner le développement de la société Novamont et des nouveaux matériaux biodégradables d’origine végétale. Société pionnière de ce domaine, Novamont est aujourd’hui une des sociétés leader au plan mondiale de ce secteur et sa présidente, Catia Bastioli, chercheuse internationalement reconnue, est lauréate de nombreux prix et récompenses internationaux pour l’ensemble de ses travaux.

Depuis 2007, Christophe Doukhi-de Boissoudy, est également président du Club Bio-Plastiques, association française pour la promotion et le développement des nouvelles matières biosourcées-biodégradables d’origine végétale à propriétés plastiques. Membre du Club des Bioéconomistes, il soutient l’initiative 4 pour 1000. Il est particulièrement attaché à la qualité des sols et très impliqué dans la promotion de la valorisation des déchets organiques pour un compost de qualité. Œuvrant depuis plus de 20 ans dans ce domaine, il participe en tant qu’expert à de nombreux travaux de normalisation aux niveaux français et européen.

Emmanuelle Gastaldi is Associate professor at the University of Montpellier and she is conducting research activities in the field of biopolymers and biodegradable polymers at UMR IATE. Trained as a biochemist, Emmanuelle Gastaldi holds a PhD in Food Science. 

Her primary domains of expertise are structuring/de-structuring of polymers for designing and functionalizing materials with low environmental impact for target applications in the field of food packaging and agriculture, notably biodegradable mulch films. At this purpose, she has been invited at a Breakfast Workshop at the European Parliament (2017) and has been requested as expert in biodegradability by the French Ministry “Transition écologique et solidaire” (2019).

In the last few years, she has been interested in the plastic waste issues with a special focus on their end of life options and their fate in terrestrial and aquatic environments through her involvement in SerpBio association and the scientific comity of the GDR “Polymères et Océans”.  

She has participated in several projects (ADEME, ODEADOM/AFB, ANR, INRA, European).

She published 50 papers in international journals and 6 book chapters.

Claire Jacquet-Lassus, Ingénieure en Sciences et Technologies des Matériaux, diplômée de l’EUDIL (aujourd’hui POLYTECH LILLE), accompagne depuis plus de 25 ans les industriels pour concevoir, analyser, expertiser des pièces en matières plastiques et en composites dans tous les secteurs d’activités.

Depuis une dizaine d’années, elle conseille les entreprises pour choisir des matériaux plus respectueux de l’homme et de l’environnement (recyclables, recyclés, biosourcés, biodégradables, non toxiques) et s’est formée à la mesure des impacts environnementaux des produits et des services par ACV (Analyse de Cycle de Vie) afin de préconiser des choix en éco-conception.

Elle est cheffe de projet au sein de l’équipe Transition à l’APESA (https://www.apesa.fr/eco-innovation-evaluation-environnementale/) et a réalisé ces dernières années différentes études d’impact environnemental concernant des produits biosourcés dans le cadre de projets de R&D (NAWHICEL, CAPONE, BIOPLAST, BIODOM, FERTILWASTE, METHAPLAST). »

Camille Lagnet, ingénieure agronome, spécialité génie de l’environnement, diplômée de l’ENSAT est depuis 2008 chargée de projet à l’APESA pôle Valorisation. Elle est responsable de la prestation de service sur les thématiques compostage, méthanisation et biodégradabilité. L’APESA Valorisation, laboratoire spécialisé et expert conseil, est spécialisé dans l’étude des bioprocédés de valorisation et traitement de déchets, biomasses et effluents (https://valorisation.apesa.fr/plateau-technique/).

L’APESA développe notamment prestations de service et projets R&D dans le domaine de la biodégradabilité en compostage et en méthanisation. APESA propose la réalisation de l’ensemble des essais normalisés et est le premier laboratoire français reconnu par TUV AUSTRIA pour la réalisation de ces essais en compostage domestique et compostage industriel. En méthanisation, l’APESA, fort de son expérience de plus de 25 ans sur l’étude des procédés anaérobies propose l’ensemble des protocoles normés et porte actuellement une thèse sur le sujet (Guillaume Cazaudehore) et plusieurs projets R&D (METHAPLAST, FERTILWASTES, BIOPLAST). L’APESA dispose également d’installations permettant la simulation et l’étude des procédés de biodégradation en conditions semi-industrielles.

 

Danielle Lando was awarded her PhD by the Institut Pasteur for her research in virology. She led a career in the pharmaceutical industry as a researcher in cellular and molecular pharmacology before she was put in charge of biotechnologies within the Roussel-Uclaf group, now called Aventis. She has striven for drawing her company closer to the academic world by promoting collaborative projects. She was a member of the CNRS National Committee from 1995 to 2000.

She has worked as a volunteer scientist with Adebiotech since 2001 and is currently the Vice-Chairwoman of Adebiotech.

Depuis plus de 15 ans, le Laboratoire Watchfrog vous aide à répondre à vos enjeux « perturbateurs endocriniens ». Notre mission est de vous apporter des éléments chiffrés pour contribuer à l’évaluation de vos ingrédients, produits, emballages, et échantillons d’eaux. Plus qu’un laboratoire, nous vous aidons à élaborer une stratégie, sur mesure, en fonction de votre contexte afin de trouver les méthodes et protocoles adaptés.

Dr. Gregory Lemkine est le directeur et fondateur du Laboratoire Watchfrog. Docteur en Physiologie du Muséum National d’Histoire Naturelle, Gregory Lemkine a également suivi le cycle Challenge+ de HEC Management.

Thomas Mairey est chargé d’affaires publiques et politiques environnementales chez BASF France. Diplômé de l’Ecole de Management de Strasbourg, Thomas a auparavant assuré diverses activités de communication et affaires publiques dans le secteur de la chimie et des plastiques, notamment au sein du groupe Solvay.

Diplomée d’AgroParisTech, Chantal Monvois invente des alliances au service de l’intérêt général entre entreprises, instituts de recherche, ONGs, Etats et collectivités sur les cinq continents, chez Sanofi, au Gret puis à la Fondation VINCI. A partir de 2016, elle est directrice des partenariats et déléguée générale de la Fondation AgroParisTech. Depuis début 2021, c’est ce poste de DG de la Fondation AgroParisTech qui occupe pleinement son temps. Elle y développe des projets et programmes au service de l’intérêt général, au cœur de l’excellence scientifique d’AgroParisTech, pour aider chacun à avoir la tête experte, les pieds sur terre et le cœur chaud.

Recycleur depuis 20 ans, j’ai travaillé pour des PME et des grands groupes. J’ai pu exercer à la fois des postes opérationnels ou fonctionnels et manager des centres de profits dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets auprès de collectivités et d’industriels.
Recycleur militant et passionné par ce métier, j’ai une très bonne connaissance de toutes les filières matériaux et l’écosystème qui les encadre. C’est maintenant dans l’Eco conception et notamment la fin de vie des emballages ou des produits que j’interviens auprès des metteurs sur le marché pour le compte de Veolia France RVD. 

Vincent Verney, Docteur ès Sciences en Chimie, a exercé pendant 40 ans des fonctions de chercheur scientifique au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) avec un niveau d’expertise en Chimie/mise en œuvre et en vieillissement/durabilité des matériaux polymères. Rhéologue de formation, il a obtenu le grand prix du Groupe Français de Rhéologie. Il a occupé pendant trois ans un poste d’attaché scientifique à L’agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (Ademe) pour y développer et promouvoir des actions sur le recyclage des déchets plastiques. Chercheur à l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand, il y a créé le groupe de recherche CVP sur le Cycle de Vie des Plastiques qui veut prendre en compte l’ensemble des impacts environnementaux liés à l’utilisation des matériaux polymères. Actuellement, il occupe la fonction de directeur scientifique de la société NaturAdds, startup de la deeptech co-créée avec deux autres actionnaires qui a vocation à développer des additifs d’origine naturelle pour les matières plastiques.

Vincent Verney est l’auteur de plus de 120 publications dans des revues internationales et de nombreuses conférences internationales. Il est aussi l’auteur d’un ouvrage de référence sur les matières plastiques.